Après l'industrie automobile, minée par le plan social géant de PSA qui ricoche sur ses sous-traitants, le secteur des Télécoms. C'est l'autre front prioritaire du gouvernement. SFR et Bouygues Télécom ont annoncé début juillet desplans de départs volontaires. Après s'être entretenu avec les dirigeants du secteur ce mardi , la ministre de l'Economie numérique, Fleur Pellerin, a annoncé pour la rentrée un «train de mesures» pour «éviter la casse sociale». Dans tous les cas, assure-t-elle, le gouvernement ne «tolérera pas» que le secteur des télécoms «détruise ou délocalise des emplois».
L'arrivée de Free gérée «sans réflexion» par la droite, selon la ministre
Fleur Pellerin et le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, ont reçu dans la matinée à Bercy les dirigeants des quatre opérateurs - Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free - pour «mettre à plat» tous les sujets économiques et sociaux liés à la filière. Le point de départ de cette réunion était l'annonce début juillet par SFR et Bouygues Télécom de plans de départs volontaires destinés à «sauvegarder leur compétitivité». Les deux opérateurs mettent en cause l'arrivée sur le marché de Free, aux tarifs très compétitifs, pour justifier ces projets de restructurations.
«Ces plans de départs volontaires inquiètent fort légitimement de très nombreux salariés, mais si nous en sommes là aujourd'hui, c'est parce que le secteur des télécoms a été soumis à un empilement de taxes et à une réglementation fluctuante pour ne pas dire erratique au cours des dernières années», a déclaré Fleur Pellerin devant l'Assemblée nationale, dans l'après-midi. «L'arrivée sur le marché du quatrième opérateur de téléphonie mobile a été gérée par le précédent gouvernement sans aucune réflexion sur ses conséquences en matière d'emploi», selon elle.
«Nous n'acceptons pas que l'emploi soit la variable d'ajustement»
«En 2012, le chiffre d'affaires des opérateurs va baisser de 10%, et là encore c'est l'emploi qui va être la variable d'ajustement. Et bien non, nous ne l'acceptons pas, parce que le secteur des télécoms est particulier, il est réglementé et protégé de la concurrence internationale», lance la ministre devant les députés. «Dans ces conditions, le gouvernement ne tolérera pas que ce secteur détruise ou délocalise des emplois. Avec Arnaud Montebourg (ministre du Redressement productif), nous sommes totalement mobilisés pour l'éviter», affirme-t-elle. A la rentrée, le gouvernement doit présenter «un train de mesures qui permettra d'éviter la casse sociale et de relancer les investissements, de réconcilier l'intérêt des consommateurs et celui des salariés».
L'arrivée de Free gérée «sans réflexion» par la droite, selon la ministre
Fleur Pellerin et le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, ont reçu dans la matinée à Bercy les dirigeants des quatre opérateurs - Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free - pour «mettre à plat» tous les sujets économiques et sociaux liés à la filière. Le point de départ de cette réunion était l'annonce début juillet par SFR et Bouygues Télécom de plans de départs volontaires destinés à «sauvegarder leur compétitivité». Les deux opérateurs mettent en cause l'arrivée sur le marché de Free, aux tarifs très compétitifs, pour justifier ces projets de restructurations.
«Ces plans de départs volontaires inquiètent fort légitimement de très nombreux salariés, mais si nous en sommes là aujourd'hui, c'est parce que le secteur des télécoms a été soumis à un empilement de taxes et à une réglementation fluctuante pour ne pas dire erratique au cours des dernières années», a déclaré Fleur Pellerin devant l'Assemblée nationale, dans l'après-midi. «L'arrivée sur le marché du quatrième opérateur de téléphonie mobile a été gérée par le précédent gouvernement sans aucune réflexion sur ses conséquences en matière d'emploi», selon elle.
«Nous n'acceptons pas que l'emploi soit la variable d'ajustement»
«En 2012, le chiffre d'affaires des opérateurs va baisser de 10%, et là encore c'est l'emploi qui va être la variable d'ajustement. Et bien non, nous ne l'acceptons pas, parce que le secteur des télécoms est particulier, il est réglementé et protégé de la concurrence internationale», lance la ministre devant les députés. «Dans ces conditions, le gouvernement ne tolérera pas que ce secteur détruise ou délocalise des emplois. Avec Arnaud Montebourg (ministre du Redressement productif), nous sommes totalement mobilisés pour l'éviter», affirme-t-elle. A la rentrée, le gouvernement doit présenter «un train de mesures qui permettra d'éviter la casse sociale et de relancer les investissements, de réconcilier l'intérêt des consommateurs et celui des salariés».
LeParisien.fr
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