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vendredi 27 juillet 2012

Centre d'appel au Maroc: Montebourg tance Huchon et les transports franciliens


Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, s'oppose à la délocalisation d'un centre d'appel du Syndicats des transports en Ile-de-France (Stif) menaçant 80 emplois. Une mesure décidée par le conseil régional dirigé par le socialiste Jean-Paul Huchon. 

Le président du Stif et de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, envisage de délocaliser un centre d'appel au Maroc REUTERS/Thomas Samson


Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a indiqué vendredi avoir demandé au président de la Région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, de "reconsidérer la décision" d'accorder à un prestataire disposant d'une plate-forme au Maroc le marché des relation clients jusqu'ici assuré en France. 

"J'ai dit à Monsieur Huchon qu'il était utile de reconsidérer la décision en remettant l'appel d'offre sur le métier", a expliqué le Ministre sur Europe 1. Le Stif, autorité organisatrice des transports en Ile-de-France, présidé par le socialiste Jean-Paul Huchon, également président de la région IDF, a choisi, sur appel d'offres, pour ses relations clients, un prestataire disposant d'une plate-forme téléphonique au Maroc, menaçant de facto 80 emplois en France.  

Arnaud Montebourg a précisé qu'il souhaitait que "dans les services publics, dans la commande publique, nous ne soyons pas prisonniers de règles qui contribuent à délocaliser les emplois". Le gouvernement se bat "pour les relocaliser, ce n'est pas pour accepter qu'on les délocalise", a-t-il poursuivi. 
Des coûts deux fois moins élevés

Selon Philippe Jousset, co-président de Webhelp, la société qui détient ce marché jusqu'au 1er février 2014, la région a jusqu'à samedi pour changer d'avis. Il explique que le conseil d'administratif du Stif a "suivi l'avis d'une commission technique de donner le marché à un confrère plus avantageux sur le prix". 

Cette entreprise a positionné un centre d'appel au Maroc où les coûts sont deux fois moins élevés qu'en France, souligne-t-il. De son côté, un élu administrateur du Stif, Philippe Sainsard (PS), a estimé qu'"aucun élément ne permet de revenir sur cette décision"

"Je confirme que le marché a été pris en application du code des marchés publics", a-t-il expliqué. "Un débat a eu lieu en commission, mais aucun élément ne nous permet de revenir sur cette décision". "Nous avons alerté les services de l'Etat sur cette situation", a-t-il ajouté. 

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