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mardi 17 juillet 2012
Les télécoms pointent du doigt Iliad.
Iliad (-2,67% à 113 euros), la maison mère de Free accuse le coup à la Bourse de Paris à la suite de la réunion qui a eu lieu ce matin entre les dirigeants des quatre opérateurs téléphoniques français, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et la ministre déléguée de l'Economie numérique, Fleur Pellerin. Stéphane Roussel, à la tête de SFR a qualifié cette réunion de « fructueuse ». Il précisé avoir mis à plat les enjeux économiques et sociaux. «Tous les sujets sont liés entre eux, le sujet de l'emploi est lié aux sujets économiques».
Et ce n'est pas peu dire. Fortement impactés, Bouygues et SFR pointent du doigt le dernier entrant, l'accusant d'être responsable de leurs plans de départs volontaires annoncés en début de mois.
Le dernier entrant sur le marché s'est attiré les foudres de ses compères en lançant en janvier dernier son offre à bas coûts, Free Mobile.
Le patron de Bouygues a même demandé aux parlementaires dans une lettre datée du 11 juillet de « rétablir l'égalité concurrentielle » dans le mobile. Ce dernier estime que Free Mobile « est le premier et le seul opérateur en France à bénéficier, grâce au contrat d'itinérance 3G qui le lie à Orange, de la possibilité de n'investir dans son réseau mobile que là où il est sûr que c'est rentable ».
Néanmoins les avis divergent au sein des organismes de régulation et du gouvernement. L'Arcep, l'autorité de régulation des télécoms, a déclaré fin mars qu'elle était satisfaite pour l'heure du dynamisme concurrentiel que l'entrée de Free avait rendu possible sur le marché. Ce n'est pas l'avis du ministre du Redressement qui avait remis en cause l'indépendance de l'Arcep lors d'une interview à Challenges, fin juin et arguant que cet organisme s'intéressait de manière exclusive à la concurrence sans limite.
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