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samedi 14 juillet 2012

Bouygues/SFR: les syndicats satisfaits de leur rencontre avec Montebourg



Bouygues/SFR: les syndicats satisfaits de leur rencontre avec Montebourg

publié le 13/07/2012 à 19:00, mis à jour à 19:00


PARIS, 13 juil 2012 - Les syndicats de Bouygues et SFR, reçus vendredi par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et la ministre déléguée à l'Economie numérique Fleur Pellerin, se sont dits satisfaits, le ministre s'étant selon eux montré "ferme" sur l'emploi.



"La CFTC est satisfaite de cet entretien", a déclaré à l'AFP Nicolas Faber, délégué syndical central du premier syndicat de l'entreprise. "Ils vont être très vigilants sur les emplois directs et les emplois indirects", a relevé le syndicaliste.
Le ministre a eu "un message très fort" et a été "ferme" pour dire que sa priorité était "la sauvegarde de l'emploi", a salué de son côté Bernard Allain, délégué syndical central FO chez Bouygues Télécom.
"On est satisfaits de ce discours, on attend les actes", a ajouté le syndicaliste.
Selon lui, les questions de fond liées à l'emploi ont été abordées, et notamment celle des investissements nécessaires et du rôle de l'autorité de régulation des télécoms (Arcep), qui pour M. Allain ne devrait "pas définir la ligne politique d'investissement dans cette filière industrielle".
Du côté des syndicats de SFR, la CFE-CGC a également indiqué que le rôle de l'Arcep avait été abordé, le syndicat estimant que "le régulateur n'a pas pris en compte les pertes d'emploi" consécutives à l'arrivée de Free sur le marché.
Bouygues et SFR, qui emploient chacun quelque 10.000 salariés, ont tous deux annoncé des plans de départs volontaires visant à réagir à l'arrivée fracassante du quatrième opérateur sur le marché de la téléphonie mobile.
Le plan de départ annoncé par Bouygues Telecom concerne 556 postes, tandis que celui que SFR, filiale de Vivendi, entend présenter en novembre n'a pas encore été chiffré.
M. Montebourg, qui avait invité la semaine dernière à s'interroger sur le secteur des télécommunications "qui détruit de l'emploi" alors qu'il est en croissance, recevra mardi la direction des deux opérateurs, ainsi que celles de France Télécom-Orange et de Free.
Par AFP

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